21 mai 2008
Le linge sèche au vent
Le linge sèche au vent, maman m’appelle ;
Tête baissée, pieds devant je cours vers elle.
Elle a passé ses mains dans mes cheveux,
un conte sans but ni fin, de gens heureux ;
Elle a passé ses mains sur mon visage,
mais mes yeux filaient au loin le paysage.
22:30 Publié dans Poésie | Lien permanent | Tags : makali, "le linge sèche au vent", barnabé saïd-albert
11 novembre 2007
Je suis de celles
Tiens, qu’est-ce que tu fais là ?
C’est moi, c’est Nathalie
Quoi tu m’reconnais pas ?
Mais si
00:00 Publié dans Poésie | Lien permanent | Tags : bénabar, "je suis de celles"
15 septembre 2007
Un chemin
And now, the end is near
And so I face the final curtain
My friend, I’ll say it clear
I’ll state my case, of which I’m certain
I’ve lived a life that’s full
I’ve traveled each and every highway
And more, much more than this
I did it my way
22:50 Publié dans Poésie | Lien permanent
21 janvier 2007
Ces marges
Il y a une marge entre ce que je suis
et celui que je voudrais être
Il y a une marge
entre la vie que je mène
et la vie à laquelle j’aspire
Il y a une marge
entre ce que j’écris
et ce que je voudrais écrire
J’ai travaillé et je travaille
avec ténacité à réduire
ces marges
qui n’en font qu’une
Charles Juliet, L’Opulence de la nuit.
Photographie, source : www.myspace.com-stephen
15:20 Publié dans Poésie | Lien permanent | Tags : Charles Juliet
22 décembre 2006
Un sacrement oublié...
Un sacrement oublié sur la liste :
être naufragé.
Roberto Juarroz,
Treizième Poésie verticale.
Photographie : Samuel Choisy © http://slidechoiz.blogspot.com/
23:50 Publié dans Poésie | Lien permanent | Tags : Roberto Juarroz
21 décembre 2006
Au passage...
Au passage de l’heure / Arbre en cabane
Renversement tiède / Blancs en silence
Pas à pas / L’aube à point
Vertige ouaté / Sourcils courbés
Poitrine au vent / Lèvres en sourire
Front serein
Stéphane Darnat
Photographie : Cécile Sergent ©
00:50 Publié dans Poésie | Lien permanent
Enfin...
L’image naît de sa frappe,
approximativement mécanique.
Ses doigts s’oublient dans l’effacement
d’une trace aux mots absents.
La machine du désir d’écrire…
Tac tac tac, tac tac tac…
Frappe ensevelie. Enfin… Délicieusement évaporée.L’écriture comme une demeure,
presqu’enfouie.
Toujours plus loin…
… Aucun mot ne saurait l’arrêter.
Stéphane Darnat
Photographie : Cécile Sergent ©
00:30 Publié dans Poésie | Lien permanent
06 novembre 2006
Car le jour va poindre...
Pires que les nuits sans rêves, les nuits sans sommeil
Où se livre jusqu'au jour dans l'esprit divisé
Une implacable lutte intestine
Mais en pure perte car le jour va poindre
Qui sait noyer sous la lumière aveuglante
Le tourment des vérités trop dures,
Rendre vie au désir animal de vivre.
Louis-René des Forêts, Poèmes de Samuel Wood.
Photographie : Samuel Choisy © http://slidechoiz.blogspot.com/
08:35 Publié dans Poésie | Lien permanent | Tags : Louis-René des Forêts, "Poèmes de Samuel Wood"